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En 1987, un programmateur de radio au Pérou découvre Indochine, et commence à le passer sur ses ondes.

Rapidement, les jeunes péruviens apprécient cette musique et toutes les radios diffusent le groupe français.

Mais Abdon Vilchez Melo, député du parti gouvernant APRA, s'élève contre la venue du groupe. Ne parlant pas français il s'appuie essentiellement sur des titres évocateurs comme "les tzars" ou "3e sexe".

Il considère qu'Indochine est un groupe anarchiste, communiste et pervers, qui viendrait débaucher et piller la jeunesse péruvienne.

A l'Assemblée Nationale, son discours anti-indochinois suscite beaucoup de réactions: ses adversaires politique s'emparent eux aussi du sujet pour soutenir Indochine, "un comité de soutien" composé d'acteurs se crée, ect Bref la venue d'Indochine fait les choux gras de la presse péruvienne en 88.

Finalement Indochine obtient l'autorisation de venir au Pérou. Il parait que la veille du départ, Nicola reçoit un appel de Jack Lang , un peu amusé. En arrivant là-bas, les membres du groupe sont frappés par la violence et la misère péruviennes. Mais 45 mille personnes viennent les voir à quatre concerts, c'est un triomphe populaire et musical.
En contrepartie, ils sont cloîtrés dans leur chambre d'hôtel et leurs rares déplacements s'effectuent sous l'oeil vigilant de gar
des du corps.

 

Las de cette agitation, ils partent se réfugier dans la jungle amazonienne, en grand secret.

A leur retour dans la capitale, ils ont la surprise d'apprendre à la une des journaux que "Le groupe Indochine a fui le Pérou à bord d'un boeing". (!!!)

 

Un impresario argentin attaque en justice leur impresario péruvien, pour essayer de récupérer l'argent que représente Indochine.

Un député s'insurge contre une soi-disant perversité que le groupe importerait au Pérou. L'impresario et le député montent presque une campagne de diffamation.

En fait, la liberté de la presse est un peu anarchique au Pérou. Quelques journaux, dits "diarios chichas", annoncent des informations erronées, et restent impunis au nom de cette "liberté de la presse".

 



Les péruviens, habitués, accordent peu de crédit aux déclarations d'Abdon Vilchez Melo (député) et Edwardo Val (impresario),

Mais Indochine conserve un parfum de scandale au Pérou et les membres du groupe semblent marqués par cette expérience.

De retour en France, ils remettent en question leur avenir : le phénomène Indochine au Pérou a dépassé les limites. Ils décident de ne pas se voir pendant six mois au moins, pour réfléchir.

Au terme de ces six mois Dimitri a pris la décision de quitter le groupe pour mieux se consacrer à sa famille. Dominique, Stéphane et Nicola décident de continuer Indochine, mais choisissent d'adopter un rythme professionnel plus calme et de se faire discrets dans les médias.

Dimitri lors d'un de ses derniers concerts :
au Pérou

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